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dimanche 30 septembre 2007

Nores achève son premier album


« Bit Ennar » bientôt dans les bacs
Un premier opus pour le pionnier du rap slaoui, Nores. Après un labeur de longue haleine, «Bit Ennar» voit finalement le jour. Entièrement autoproduit, l'album comporte une dizaine de chansons qui racontent le quotidien des jeunes Marocains. Ecriture des paroles, composition, choix des mélodies… autant d'étapes que le jeune a dû effectuer avant de passer à l'enregistrement. Cela fait des mois que Nores et son équipe travaillent durement pour la réalisation de cet album.

Après presque une année de travail, «Bit Ennar» est fin prêt. Mais avant de le lancer sur le marché, Nores devrait bien trouver un distributeur.

Fidèle à son public, le rappeur est actuellement à la recherche d'une société de distribution qui mettra le produit à la disposition des amateurs du rap au Maroc, en général, et à Salé, en particulier, avant la fin de l'année. Ouvert sur les autres genres musicaux, Nores a fait de ses nouvelles chansons un mariage réussi entre des styles locaux et d'autres venus d'ailleurs. Le hip-hop, le latino, du Hard et de la musique marocaine se mélangent harmonieusement dans les titres de «Bit Ennar».

Considéré comme un des initiateurs du mouvement de rap à Salé dans les années 90, ce jeune musicien est connu pour sa touche particulière en matière de composition et de production de son. Son histoire avec le rap remonte à 1995. Encore étudiant à l'époque, Nores a fait la rencontre d'un autre passionné de musique, Shahin. Cette rencontre a donné naissance, en 1996, à un des premiers groupes de rap Slawi ‘Siouf El Borj'. Renforcé par deux autres musiciens, Jihad et Redwan, le groupe a connu un grand succès depuis son lancement réel sur la scène urbaine en 1997. Les quatre rappeurs se sont servis d'un style Flow à l'américaine pour passer des messages sur le vécu de la société marocaine et les problèmes confrontés par notre jeunesse.

Le succès qu'a connu le groupe n'a cependant pas duré puisque la formation s'est séparée en 1999. Cependant, cette expérience a permis à chacun des membres de s'affirmer par la suite et d'entamer une bonne carrière solo en rap marocain. La même année, Nores fera son premier pas officiel en matière de production en composant quelques projets pour «Adwaa Almadina», un label d'édition et de production. Ce travail lui a ouvert la voie à d'autres projets de composition et de production pour des rappeurs de renommée locale.

Il a en effet travaillé sur le célèbre album de Bigg «Mgharba tal mout» et a produit également pour Fatiwizz, Majesticon, Loubna, Tar, Sator et Rabat Crew. Outre les stars déjà connues, Nores apporte son aide aux jeunes talents. Il collabore récemment avec le dernier vainqueur du tremplin Boulevard Essofy, et ce, sur son Maxi «Chkoun baki chak ?». Nores ne se contente pas de travailler dans les coulisses, mais se présente sur scène.

Dernière apparition en date, L'Boulevard 2007 où il a animé, en tant qu'invité d'honneur, la soirée hip-hop/rap aux côtés de rappeurs de renommées nationale et internationale, à savoir le Franco-marocain Aminoffice et l'Américain Technique Metal.

Durant son parcours, Nores a réussi à accumuler les expériences qui lui ont sans doute servi dans l'élaboration de son premier opus. «Bit Ennar» contient un répertoire riche où on découvrira le rappeur en solo ou en featuring avec les stars du rap de chez nous. Pour Nores, cet album est le véritable fruit de sa carrière artistique qui compte déjà 10 ans. Espérons qu'il laissera sa trace parmi les nombreuses productions rap de la scène actuelle.

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Salé, berceau du rap marocain

Les arts urbains continuent d'avoir du succès au Maroc. Leur histoire remonte au milieu des années 80.

Depuis, le rap et la musique urbaine ont rapidement conquis les grandes villes du Maroc. Salé, à l'instar des autres cités marocaines, a été conquise par ce mouvement. Un des premiers groupes de rap représentatif est «Les Dragons Blancs » créé en 1993 et passé à l'émission Musica, présentée à l'époque par Jaqueline Alioli.

Le 1er album de rap marocain est sorti en 1996 du groupe "Double A" de la ville de Salé sous le label "Adwaa Al Madina". Ce groupe était le premier au Maroc qui passe à la radio et à la télévision marocaine RTM. Il était composé d'Ahmed et Amine. Ce dernier terminera sa carrière tout seul.

Maintenant ce rappeur n'est autre que le célèbre Aminoffice.

Fès: Festival Slam & Klam


Festival Slam & Klam du 27 au 29 septembre 2007
Le Festival Slam & Klam est un programme pilote de développement artistique et culturel durable, crée à l’initiative de la Fondation Esprit de Fès, il a pour objectif d’éveiller l’intérêt des jeunes pour de nouveaux médiums de création et d’attirer leur attention sur le patrimoine poétique marocain. Le Festival Slam & Klam se veut une plateforme de mise en espace de la parole, de l’expression artistique et publique, en abolissant les frontières cloisonnant les styles et les genres.

En véritable défricheur de talents, le festival propose un programme varié qui se décline en ateliers, rencontres, résidences d’artistes, tables rondes, projections vidéos, performances, slam, melhoun et concerts.

La pré-édition du Festival Slam&Klam, organisée par la Fondation Esprit de Fès, se tiendra à Fès du 27 au 29 septembre 2007, il sera parrainé par The Last Poets, les pères fondateurs du slam.

Le programme:
Jeudi 27 septembre 2007

Lab’ORATOIRE

Atelier de création : Melhoun et Slam
Intervenants : Ami im, Abd el Haq
Participants :
2 chanteurs (ses) Melhoun, 2 personnes issues du IFF,
Khalid (Haoussa), Zouhair (ZWM), Fatishow, 2 chanteurs de Fès city clan ou Shabka ou Halemkan
Lieu : Fondation Esprit de Fès, Grand Salon
Horaires : 10h30 à 14h30

Rencontre avec The Last Poets
L’engagement artistique
Intervenants : The Last Poets
Participants : Fès City Clan, 2 chanteurs (ses) Melhoun
Lieu : Fondation Esprit de Fès, Salon Expo
Horaires : 10h30 à 14h 30

Artefakt
Atelier de création de musique narrative (MAO etc…) :
Intervenants : NAAB, Zayan Freeman
Participants : Dj Toto (Fès City Clan), Dj Shabka , Dj Zakaria, Dj Helmkan, Dj AFRO
Lieu : Fondation Esprit de Fès, Salon Leila
Horaires : 10h30 à 14h30

JNAN L’ KLAM

Lieu : Parc Lala Amina
Horaires :
Ouverture à 21h
21h à 22h : Projections du film Kinox (France)
22h à 00h : AGORA - Espace d'expression libre
SLAM SESSION animé par NAAB (France)
Jonas (Suisse), Khalid, Abd El Hak, Chanteur de Melhoun et le Public
Ami im (France), Abdel (France), Zouhair de ZWM (Maroc), Khalid de Haoussa (Maroc)
Scène ouverte au public
00h à 1h : ARTEFAKT
Concert Musique narrative et art vidéo :
Aoki Takamasa (musique narrative - Japon)
Kinox (performance vidéo - France)

Vendredi 28 septembre 2007

Lab’ORATOIRE

atelier de création : Melhoun et Slam
Intervenants : Ami im, Abd el Haq
Participants : 2 chanteurs (ses) Melhoun, 2 personnes issues du IFF, Khalid (Haoussa), Zouhair (ZWM), Fatishow, 2 chanteurs de Fès city clan, Shabka
Lieu : Fondation Esprit de Fès, Grand Salon
Horaires : 10h30 à 14h30

Rencontre avec The Last Poets
L’engagement artistique
Intervenants : The Last Poets
Participants :
Khalid (Haoussa), Fès City Clan, 2 chanteurs (ses) Melhoun
Lieu : Fondation Esprit de Fès, Salon Expo
Horaires : 10h30 à 14h 30

Artefakt
Atelier de création de musique narrative (MAO etc…)
Intervenants : NAAB, Zayan Freeman
Participants : Dj Toto (Fès City Clan), Dj Shabka, Dj Zakaria, Dj Helmkan, Dj AFRO
Lieu : Fondation Esprit de Fès, Salon Leila
Horaires : 10h30 à 14h30


JNAN L’KLAM
Lieu : Parc Lala Amina
Horaires :
Ouverture à 21h
21h à 22h : Projections du film (fiction) Kinox
22h à 00h : AGORA - Espace d'expression libre
SLAM SESSION animé par NAAB (France)
Jonas (Suisse), Ami im (France), Abd El Hak (France), Zouhair de ZWM (Maroc), Khalid (Maroc)
Scène ouverte au public
00h à 1h : ARTEFAKT
Concert Musique acoustique et contes : L’Ironie du Son

Samedi 29 septembre 2007

Artefakt

Studio d’enregistrement:
Lecture et enregistrement des meilleurs textes sélectionnés.
Intervenants : NAAB, Zayan Freeman
Participants : Dj Toto (Fès City Clan), Dj Shabka, Dj Zakaria, Dj Helmkan, AFRO
Lieu : Fondation Esprit de Fès, Salon Leila
Horaires : 10h30 à 14h30

Table ronde

Liberté et expression
Intervenants : Kacem Basfao, Stéphane Le Courant, im Boukhari
Responsable table ronde : Anouk Cohen
Lieu : Fondation Esprit de Fès
Horaires : 10h30 à 14h

JNAN L’KLAM

Lieu : Parc Lalla Amina
Horaires :
21h30 à 22h30
Concert Melhoun :
Said el Meftahi (Maroc)
22h30 à 23h
Concert Création Slam & Klam (Melhoun et RAP)
Said el Meftahi, H-Kayne et Zayan freeman (Maroc)
23h à 00h
Concert Hip Hop
H-Kayne (Maroc)
00h à 1h30
Concert slam
The Last Poets (Etats Unis)

endant toute la durée du festival :

Klam Cafés

Réseau de cafés Maures : Melhoun, slam etc dans les cafés :
1 poème lu = 1 thé offert

Lieux : Fondation Esprit de Fès

Klam box:

Une urne sera placée au sein de la fondation, pour recueillir les textes, prose poétique

Pharrell Williams félicite Kanye West

Pharrell Williams, Kanye West

Pharrell Williams n'a pas manqué de féliciter Kanye West, sorti vainqueur de sa « bataille » avec 50 Cent. Pour rappel, « Graduation » de Kanye West, s'est en effet accaparé la 1ère place des charts, reléguant « Curtis » de 50 Cent à la seconde place.

Pharrell Williams s'est dit fier de son ami. « Félicitations à mon pote Kanye, il a tout explosé partout dans le monde ! L'album (Graduation) est un classique avec une production impeccable » a-t-il lancé.

Number one !

Carnival II de Wyclef, repoussé au 26 Novembre



Wyclef Jean, Carnival II, Sweetest Girl


Le nouvel album de Wyclef Jean, « Carnival II : Memoirs of an immigrant », qui devrait initialement sortir le 6 Novembre prochain, débarquera finalement dans les rayons le 26 Novembre en Europe, via Columbia. L'opus verra l'apparition de guests célèbres comme Paul Simon, Norah Jones, Will.i.am, Mary J. Blige, T.I. et Serj Tankian de System Of A Down.

Le rappeur a raconté : « J'écris toujours la musique en premier et ce n'est qu'ensuite que je cherche l'artiste idéal qui la chantera. Ce n'est qu'à la dernière minute que je sais la personne qui la chantera. Par exemple : T.I. chante avec des guitares acoustiques, Paul Simon chante dans un rythme hip-hop lourd, Chamillionaire avec un orchestre de Bollywood. Je suis tout simplement influencé par des chansons variées et des rythmes des quatre coins du monde ».

« Sweetest Thing », le premier single de « Carnival II : Memoirs of an immigrant », est en featuring avec Akon, T.I. et Niia. Les autres morceaux incluent « Selena », un hommage à la chanteuse mexico-américaine de titre éponyme, sur lequel Wyclef Jean sample son tube « Bidi Bidi Bom Bom » ; « Riot » en featuring avec Tankian et l'artiste reggae Sizzla ; et « Slow Down » en featuring avec T.I., lequel est en compétition pour être le prochain single.

« Ce disque intègre tous les récents évènements du monde entier : Jena 6, Katrina, la guerre, le Crips, les Latin Kings », a-t-il affirmé. Il est certain que Lauryn Hill, l'ancienne membre du groupe Fugees, qui est aussi une fan de Wyclef Jean, ne sera pas en featuring sur l'album. Jean a récemment dit qu'elle avait besoin d'une aide psychiatrique et qu'il ne lui a plus adressé la parole depuis.

Avec l'achat d'un disque, les fans participeront à la tombola pour gagner une des voitures de Wyclef Jean, une 1932 Zebra, valant 500 000$. « Je veux aider ceux qui m'ont aidé à devenir riche », a-t-il confié.

KaCheLa Feat. Sem Lklam : Rap Sa7


La kachela est de retour à la caserne.
Après tant de rumeurs qui n'ont cessé de circuler à leur sujet, les membres de la Kachela réapparaissent de nouveau dans l'arène du Hip Hop marocain. Cette fois-ci, ils ne sont pas seuls, La N, Mojahid et Moro sont revenus en Freestyle. Forts et convaincants comme à leur habitude, la rencontre se fait d'elle-même entre les soldats tangérois et la nouvelle figure de l'underground made in Tangier Sem leklam. Un Free-style au sens propre du terme, engendrant le rap tangérois en particulier et celui marocain en général comme sujet principal du Freestyle.

Comme le veut la tradition de Muslim Prod, le mastering et le mixage sont toujours le petit plus de notre cher ThuG FaCe, l'enregistrement s'est bien sûr réalisé chez Sem Records.

La formation Kachela nous a toujours habitués au même style underground, n'empêche que cette fois c'est complètement différent. Chaque couplet est distinct de l'autre mais garde paradoxalement le même style uniforme de la chanson. Du même coup un même sujet "Jib L3ez Wlla K7ez".

Le plaisir est grand à l'écouter mais pas trop de peine pour le réaliser, le travail c'est fait en quelques heures ce qui y a aboutit à un Freestyle "Beh feh" comme ils disent à Tanger. Fidèle à son aspect hardcore, la plateforme des jeunes rappeurs à Tanger ne fait que s'élargir de plus en plus et c'est tant mieux pour le public qu'ils attendent leurs produits à bras ouverts.


Merci
Peace

Curtis Sorry Mr Jackson


50 Cent battu à son propre jeu par Kanye West, qui l'aurait cru hein ? ça fait quoi Curtis Jackson, pour quelqu'un qui capitalise le talent en terme de chiffre de ventes et qui croyait avoir gagné la partie d'avance ? Haha ! C'est vrai que sur Rap2K, on nous colle une réputation de saler les articles le concernant lui et tout son G Unit, deux, trois fois par semaine s'il le faut. Et merci à tous les ‘haters' de participer au buzz, ces chers internautes aigris (pléonasme) qui alimentent le site de commentaires remplis de bulles d'air, des insultes inutiles destinées aux ‘groupies' (de sexe masculin en grosse proportion) qui sonnent comme autant de lettres muettes, du blabla aussi peu important que le souvenir de notre première couche. Et c'est bien pour ça qu'on aime 50 Cent à la rédaction…

Et puis, qui a cru que Fifty allait arrêter de rapper s'il se faisait battre ? Il fallait être naïf tout de même pour avaler un truc pareil… Mais l'argument a joué en sa défaveur : à trop vouloir monter les enchères en enjeu pour sa carrière, tout le monde l'a pris au mot en achetant Graduation de Kanye, qui laissait croire que son disque était meilleur. La défaite est sévère aux Etats-Unis, les magasines ironisaient leur rancœur et vengeance assouvie par des gros titres du genre ‘Kanye massacre 50'. Pourtant c'est pas faute d'avoir fait sa promo tout seul, sans l'aide d'Eminem ou Dr Dre, quitte à être empiété par sa propre maison de disque, Interscope. Oh non, la superstar du rap gangsta joue la petite victime d'un complot visant à saboter la promotion de son 3e album ! Les choses avaient pourtant l'air de se dérouler selon ses ‘plans' : il plonge les crews ennemis (Dipset, D-Block) dans la discorde comme Sarko l'a fait avec le PS et l'UDF, sort deux premiers extraits de bonnes factures (« Straight To The Bank » et « Amusement Park »), curieusement qui ne font pas mine d'intéresser les gens. Et avant ça déjà, le G Unit était clairement en perte de vitesse et de buzz, à en juger d'après les maigres scores de ses sbires Mobb Deep (désolé pour les fans de réduire le groupe préféré des français à des hommes de main), Lloyd Banks et Young Buck. Nous sommes heureux de vous informer que le G Unit est sur la pente descendante !

Comme on a la langue bien pendue à Rap2K (inutile de le nier) et qu'on aime bien parler du malheur des artistes au sommet de leur notoriété (un syndrome typiquement franco-français), rétablissons quelques vérités : Get Rich Or Die Tryin' n'a pas la carrure d'un classique Hip Hop, juste un album qui a marqué son époque, The Massacre contient autant de daubes r&b et d'égotrips gonflés à la testostérone que de gros hits mainstreams, et… Curtis est vraiment un bon album de 50 Cent. C'est dit. 50 Cent ne marche plus très bien ? On en dit du bien ! Remarquez, 690 000 albums vendus en une semaine aux Etats-Unis est un gros score, il porte bien le surnom de SSK, pour SoundScan Killer (ou South Side Killer) ; même en France, il effectue une entrée dans les ventes en 3e place, devant Kanye 9e. Merci à Rap2k ! C'est vrai que l'on connaissait déjà presque la moitié de Curtis avant qu'il ne sorte ce 11 Septembre, la plupart des extraits étant disponibles en écoute depuis des semaines sur le web. « Straight To The Bank » parle argent, et alors ? C'est co-produit par Dr Dre et le résultat s'entend, tout comme le rire mesquin de Tony Yayo sur le refrain. « Amusement Park » est la suite de « Candy Shop », le concept étant de faire des métaphores autour des parcs d'attractions cette fois, il est où le problème ? Pis surtout, le comble dans l'histoire, c'est qu'il retourne sa veste pare-balle en appelant à l'aide Timbaland et Justin Timberlake pour faire un tube, lui, le monsieur habitué aux bangers et refrains chantonnés par ses soins. Inhabituel mmh ? Pourquoi chercher à cracher sur un hit en puissance de l'acabit de « Ayo Technology » ? Parce qu'il rentre dans leur délire à eux et pas l'inverse ? C'est juste de la musique voyons. « Fully Loaded Clip » (produit par Havoc) a fait l'effet d'une bombe au sens propre comme figuré, avec toujours ce sens de la provocation dans le simple but de faire monter la sauce piquante. Ses cibles : sans surprise, les couples de stars qui se pavanent dans les soirées (Beyonce et Jay-Z, Nas et Kelis,…). On connaît la chanson mais on ne se lasse jamais d'un petit diss par-ci ou d'un mini-scandale par là, les gens adorent ça consciemment ou pas, vive les potins ! Ensuite, dans la suite logique de « Straight To The Bank » se trouve son "remix" officieux « I Get Money », facile comme un refrain (« I run New York ! ») et efficace, en samplant dans la foulée cette rime célèbre de « Top Billin' » des Audio Two. Le dernier titre diffusé ‘par mégarde' sur le net fut son duo avec le chanteur Robin Thicke, « Follow My Lead », 50 Cent en mode crooner de ses dames sur ce titre smooth produit par Tha Bizness. Pas mal honnêtement, si on était de mauvaise Foi, on aurait dit que c'est de la musique de lover.

À quoi fallait-il s'attendre en se procurant Curtis ? À du 50 Cent évidemment. L'album débute comme à l'accoutumée : avec de la grosse artillerie lourde. Dès « Gun Go Off », on retrouve ces ambiances pesantes livrées par un instrumental simulant une production de Dr Dre ou Eminem (limite de la contrefaçon dirait-on ironiquement). 50 vide ses chargeurs et les recharge aussi sec avec « Man Down », dans sa version censurée. Tous ceux qui voulaient que le rappeur ferme sa grande gueule ont peut-être tort dans le fond, car c'est agaçant d'écouter des textes coupés par des silences. Pour « I'll Still Kill », 50 sort le missile air-air avec un flow nerveux comme on a toujours eu envie d'écouter, sur un instru volumineux et puissant signé DJ Khalil, soigné par des violons et des voix spectrales. Pas moyen de dire du mal d'Akon (et pourtant c'est pas bien difficile), d'habitude on connaît le refrain mais ici il nous laisse une bonne impression. Après ça reste Akon. Ceci dit, peut-être le meilleur morceau de Curtis. Dr Dre paraît en retrait sur cet opus, et pas de « In Da Club pt 2 » à l'horizon. Pas grave. « Come & Go » interpelle immédiatement avec ce beat martelé et des violons stridents, le docteur posant sur le refrain aux côtés de 50 et quelques détails de finition : des notes de piano, des cuivres…Pas la tuerie annoncée, néanmoins un gros titre. Dre s'occcupe aussi du banger « Fire », featuring Young Buck pour le côté thug et Nicole Scherzinger pour la touche charme. Pourquoi pas le prochain tube de 50 Cent. A moins que ce soit « Peep Show » avec Eminem, lâchant une prestation synonyme de promesse d'un retour en super forme. Pour finir, on haussera les épaules sur le seul couplet du G Unit, celle du larb… hum, pardon, ‘toy soldier' Tony Yayo, en fin d'album sur « Touch The Sky ».

Au total, neuf balles de 9mm (en comptant « Movin' On Up » et « Curtis 187 »), des morceaux cross-over pas ratés, des variations de flow plus marquées et toujourjavascript:void(0)
Publier le messages cette attitude insolente et gangsta, qu'elle vous plaise ou non. Ce qui est certain, c'est que 50 Cent nous prend à contre-pied : moins de chansonnettes r&b, moins de gros producteurs (Eminem ne produit qu'un titre et Dr Dre deux et demi). Une volonté d'indépendance qui se confirme au dos du boîtier : 50 Cent est l'unique producteur éxécutif, le seul maître à bord. Et puis mince alors, on dit des choses sympas sur Curtis ! Quel retournement de situation… Pas sûr, on renvoie juste la monnaie de sa pièce. Pendant ce temps, on va regarder de près les réactions des users… De quoi peut-on parler encore ? Aller un truc qui va faire jaser à coup sûr, mais pour ça il faut regarder la dernière photo du livret (non on ne dévoilera pas le ‘cliché compromettant'). Quoi, 18/20, plus que Get Rich et la même note que Graduation de Kanye West ? Pensez ce que vous voulez, on en a décidé ainsi, à l'encontre de l'opinion générale.